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Un ancien mormon devenu chrétien témoigne de son expérience. Priez pour lui, ce jeune homme n'a fait qu'une partie du chemin ; il n'est d'ailleurs pas encore catholique, mais « évangélique ».Plus
Un ancien mormon devenu chrétien témoigne de son expérience.

Priez pour lui, ce jeune homme n'a fait qu'une partie du chemin ; il n'est d'ailleurs pas encore catholique, mais « évangélique ».
Dieu et le Roi partage ceci
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Un ancien mormon devenu chrétien témoigne de son expérience.
Priez pour lui, ce jeune homme n'a fait qu'une partie du chemin ; il n'est d'ailleurs pas encore catholique, mais « évangélique ».Plus
Un ancien mormon devenu chrétien témoigne de son expérience.

Priez pour lui, ce jeune homme n'a fait qu'une partie du chemin ; il n'est d'ailleurs pas encore catholique, mais « évangélique ».
Caro35 france
La véritable conversion dure toute la vie. celui qui se croit arrivé risque de tout perdre.
Michël Déry
Catholique ne veut pas dire le bout du chemin
Dieu et le Roi
Évidemment, vous avez très bien compris ce que je voulais dire.
Bénédicte LIOGIER
Tout dépend comme on l'entend.
Au point de vue de la religion, avec la religion catholique on est au bout du chemin, de la recherche de la vraie religion, instituée par Notre Seigneur Jésus-Christ.
Au point de vue des fidèles catholiques, nous ne serons au bout du chemin qu'à notre mort. Et ce bout sera plus ou moins glorieux selon le degré de charité atteint.
Michël Déry
Au bout du chemin à la recherche de la ‘vraie’ religion qui enseigne que si une personne est baptisée en tant qu’enfant, participe à la messe, confesse ses péchés à un prêtre, offre des prières aux saints dans le ciel, reçoit l’extrême onction juste avant la mort, etc., Dieu l’acceptera dans son ciel après sa mort.
C’est pas ça Jésus-Christ
La vraie religion accepte Jésus-Christ comme …Plus
Au bout du chemin à la recherche de la ‘vraie’ religion qui enseigne que si une personne est baptisée en tant qu’enfant, participe à la messe, confesse ses péchés à un prêtre, offre des prières aux saints dans le ciel, reçoit l’extrême onction juste avant la mort, etc., Dieu l’acceptera dans son ciel après sa mort.
C’est pas ça Jésus-Christ
La vraie religion accepte Jésus-Christ comme Sauveur et sa relation avec Dieu est ainsi rétablie, puis les œuvres (règles et rites) viennent témoigner de notre amour pour Dieu et de notre volonté de nous rapprocher de lui.
Bénédicte LIOGIER
Quelle est la différence ?
Michël Déry
L’église catholique n’est pas un instrument de justification devant Dieu comme le fond croire ceux qui limitent le salut qu’à ses fidèles
Bénédicte LIOGIER
???
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Bien sûr que si : l'Eglise, fondée par Jésus-Christ, a été dotée de tous les moyens nécessaires au salut.
Quelqu'un qui, sans faute de sa part (avant l'âge de raison ou par ignorance invincible) reçoit le baptême en dehors de l'Eglise catholique peut être sauvé à condition de croire au moins implicitement toutes les vérités contenues dans le dépôt de la foi, dont seule l'Eglise …Plus
???

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Bien sûr que si : l'Eglise, fondée par Jésus-Christ, a été dotée de tous les moyens nécessaires au salut.

Quelqu'un qui, sans faute de sa part (avant l'âge de raison ou par ignorance invincible) reçoit le baptême en dehors de l'Eglise catholique peut être sauvé à condition de croire au moins implicitement toutes les vérités contenues dans le dépôt de la foi, dont seule l'Eglise catholique est la gardienne.

Mais comment poursuivra-t-il sa route sans les autres moyens de salut ?
Par ses propres forces ? Le pélagianisme a été condamné par l'Eglise.
Par une autre religion ? Non, s'il se sauve, ce sera malgré elle.

Une personne qui, ayant l'âge de raison et la possibilité de connaître la vérité, refuse l'Eglise catholique, pèche gravement et s'expose à la damnation éternelle.
Tant que nous sommes sur la terre, c'est réversible mais il ne faut pas négliger le danger de s'engager sur une route qui nous détourne de Dieu au lieu de nous y mener.

Croyez-vous que des faux cultes plaisent à Dieu ? Bien sûr que non. Ces faux cultes sont un gifle au Sauveur du monde. Ils signifient qu'Il est mort pour rien puisqu'on peut se sauver sans Lui.
Michël Déry
L'Église de Jésus-Christ n'est pas un lieu (Vatican) mais une relation avec Lui, et la Vérité nous la trouvons clairement écrite dans la Bible. Elle enseigne à ceux qui cherchent ce qui appartient au Salut.
Romains 10:9–10
Si tu reconnais publiquement de ta bouche que Jésus est le Seigneur et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité, tu seras sauvé. En effet, c'est avec le cœur que …Plus
L'Église de Jésus-Christ n'est pas un lieu (Vatican) mais une relation avec Lui, et la Vérité nous la trouvons clairement écrite dans la Bible. Elle enseigne à ceux qui cherchent ce qui appartient au Salut.

Romains 10:9–10

Si tu reconnais publiquement de ta bouche que Jésus est le Seigneur et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité, tu seras sauvé. En effet, c'est avec le cœur que l'on croit et parvient à la justice, et c'est avec la bouche que l'on affirme une conviction et parvient au salut, comme le dit l'Ecriture:

Jean 4:23

Mais l'heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. En effet, ce sont là les adorateurs que recherche le Père.

L'adoration n'est pas exclusive aux catholiques seuls.
Bénédicte LIOGIER
Vous écrivez :
L'Église de Jésus-Christ n'est pas un lieu (Vatican) mais une relation avec Lui...
Réponse : L'Eglise est universelle (temps et lieux) mais elle est fondée sur Pierre et se trouve là où est Pierre, là où il agit et est obéi :
Mt 16,18 Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église...
saint Ambroise de Milan : ubi Petrus, ibi Ecclesia, là où est Pierre, là est l’Église.Plus
Vous écrivez :
L'Église de Jésus-Christ n'est pas un lieu (Vatican) mais une relation avec Lui...

Réponse : L'Eglise est universelle (temps et lieux) mais elle est fondée sur Pierre et se trouve là où est Pierre, là où il agit et est obéi :
Mt 16,18 Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église...
saint Ambroise de Milan : ubi Petrus, ibi Ecclesia, là où est Pierre, là est l’Église.

***
Vous écrivez : la Vérité nous la trouvons clairement écrite dans la Bible

Réponse : Non, ce n'est pas si clair. C'est l'Eglise seule qui nous donne la bonne interprétation de la Bible. Elle n'est pas livrée à l'interprétation personnelle, contrairement à ce que croient les protestants.
La Vérité se trouve dans le dépôt de la foi : dépôt révélé transmis par l'Eglise. On doit recevoir l'Ecriture de la bouche de l'Eglise.

Rm 10,14-15 :
Comment donc invoquera-t-on celui en qui on n’a pas encore cru ? Et comment croira-t-on en celui dont on n’a pas entendu parler ? Et comment en entendra-t-on parler s’il n’y a pas de prédicateur ?
Et comment seront-ils prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ?


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Vous écrivez :
Jn 4,23 les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité.

Réponse : oui, bien sûr, encore faut-il bien le comprendre.
Comment prétendre adorer en vérité si on n'adore pas le "vrai" Dieu révélé par Jésus-Christ et si on ne lui offre pas le "vrai" culte, le Sacrifice de Son Fils sur l'autel de la Croix, renouvelé sous un mode non sanglant à chaque messe.

La vérité objective n'est pas la sincérité subjective.
Quelqu'un est peut-être sincère quand il offre un faux culte à un faux dieu, mais il n'est pas dans la vérité. Un tel culte déplaît à Dieu et l'offense gravement. De plus il est inutile et même nuisible à l'âme qui se met sous la dépendance du démon.

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C'est la vérité qui doit régler la subjectivité affective et non l'inverse
Michël Déry
<Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église.>
Mt 16,18

C’est la première fois que Jésus parle de son Église, et ici il en parle comme étant non encore fondée. Trois termes doivent être notés: Pierre, (en grec Petros) du sens d’une simple pierre, même s’il s’agit d’un rocher; Roc, (en grec Petra), qui est le rocher solide, inamovible, d’une grande masse, éventuellement une …Plus
<Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église.>

Mt 16,18


C’est la première fois que Jésus parle de son Église, et ici il en parle comme étant non encore fondée. Trois termes doivent être notés: Pierre, (en grec Petros) du sens d’une simple pierre, même s’il s’agit d’un rocher; Roc, (en grec Petra), qui est le rocher solide, inamovible, d’une grande masse, éventuellement une falaise, et église, (en grec ekklesia,) les "appelés hors de", l’assemblée des croyants, la société organisée de Christ, le royaume des cieux sur la terre.

Le Sauveur n’a pas dit: "Tu es la pierre sur laquelle je bâtirai", etc., ou "Tu es un roc, et sur ce roc je construirai." Il y a une grande différence entre les mots grecs Petros (une pierre) et Petra, le roc, une masse rocheuse.

Chaque saint est une pierre, une pierre vivante.

<et vous–mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez–vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus–Christ.>

1 Pe 2:5


La foi en Christ, maintenue dans le cœur, et confessée des lèvres, est le seul fondement de la vie spirituelle et de l’église. Cela constituait la différence fondamentale à l’époque apostolique entre les chrétiens et les incroyants, l’Eglise et le monde. Il en est encore ainsi.

L’essence de l’enseignement du Nouveau Testament est que la plate-forme ou fondation de la société chrétienne, l’Eglise, est de croire que "Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant". C’est alors la grande confession de Pierre , la foi dans le Rocher Spirituel, la foi qui vient de Christ, croire qu’il est l’Oint de Dieu, le Divin Sauveur.

La place de Pierre, dans cette figure n’est pas celle de la fondation, mais celle de gardien des clefs. Nous apprenons, par Paul, que: <Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ.> 1Co 3,11
"Ceci exclut Pierre ou toute autre plate-forme humaine.
Bénédicte LIOGIER
Ce que vous dites n'est pas conforme à la foi catholique.
J'ai l'ai déjà lu votre explication dans des sectes protestantes et gnostiques mais elle a déjà été réfutée.
Pour l'interprétation exacte de Mt 16,18, je vous renvoie à l'encyclique Satis Cognitum qui fait autorité :
Leon XIII Satis Cognitum
Voici quelques citations :
Assurément, c'est au bienheureux Pierre, et en dehors de lui à aucun …Plus
Ce que vous dites n'est pas conforme à la foi catholique.
J'ai l'ai déjà lu votre explication dans des sectes protestantes et gnostiques mais elle a déjà été réfutée.

Pour l'interprétation exacte de Mt 16,18, je vous renvoie à l'encyclique Satis Cognitum qui fait autorité :
Leon XIII Satis Cognitum

Voici quelques citations :

Assurément, c'est au bienheureux Pierre, et en dehors de lui à aucun autre, qu'Il a fait cette promesse insigne : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, Je bâtirai Mon Eglise » (Matth., XVI, 18). C'est à Pierre que le Seigneur a parlé : à un seul, afin de fonder l'unité par un seul (S. Pascianus ad Sempronium, epist. III, n. 11)

...par une image très appropriée, Il veut qu'on l'appelle Pierre, parce qu'il est la pierre sur laquelle il devait fonder Son Eglise » (S. Cyrillus Alexandrinus in Evang. Joan, lib. Il, in cap. 1. n. 42).

D'après cet oracle, il est évident que, de par la volonté et l'ordre de Dieu, l'Eglise est établie sur le bienheureux Pierre, comme l'édifice sur son fondement. Or, la nature et la vertu propre du fondement, c'est de donner la cohésion à l'édifice par la connexion intime de ses différentes parties ; c'est encore d'être le lien nécessaire de la sécurité et de la solidité de l'œuvre tout entière : si le fondement disparaît, tout l'édifice s'écroule. Le rôle de Pierre est donc de supporter l'Eglise et de maintenir en elle la connexion, la solidité d'une cohésion indissoluble...

ce véritable pouvoir, dont nous parlons, est déclaré et affirmé dans ces paroles : « Et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle »... Voici la portée de cette divine parole : L'Eglise, appuyée sur Pierre, quelle que soit la violence, quelle que soit l'habileté que déploient ses ennemis visibles et invisibles, ne pourra jamais succomber ni défaillir en quoi que ce soit.

Jésus a ajouté encore : « Et Je te donnerai les clés du royaume des cieux ». Il est clair qu'Il continue à parler de l'Eglise, de cette Eglise qu'Il vient d'appeler Sienne, et qu'Il a déclaré vouloir bâtir sur Pierre, comme sur son fondement. L'Eglise offre, en effet, l'image non seulement d'un édifice, mais d'un royaume ; au reste, nul n'ignore que les clés sont l'insigne ordinaire de l'autorité.

Ce qui suit encore a le même sens : « Tout ce que tu lieras sur la terre sera lié aussi dans le ciel, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié aussi dans le ciel »... tous les décrets rendus par Pierre seront ratifiés par Dieu. Ce pouvoir est donc souverain et tout à fait indépendant, puisqu'il n'a sur la terre aucun pouvoir au-dessus de lui, et qu'il embrasse l'Eglise tout entière et tout ce qui est confié à l'Eglise.

La promesse faite à Pierre a été accomplie, au temps où Jésus-Christ Notre-Seigneur, après sa résurrection, ayant demandé par trois fois à Pierre s'il L'aimait plus que les autres, lui dit sous une forme impérative : « Pais mes agneaux… pais mes brebis » (Jean, XXI, 16-17). C'est-à-dire que tous ceux qui doivent être un jour dans Sa bergerie, Il les remet à Pierre comme à leur vrai pasteur... Donc, puisque Pierre a été préposé comme pasteur au troupeau des fidèles, il a reçu le pouvoir de gouverner tous les hommes pour le salut desquels Jésus-Christ a répandu Son sang.

« Confirme tes frères » (Ibid). Celui donc qu’Il avait désigné comme le fondement de l'Eglise, Il veut qu'il soit la colonne de la foi. « Puisque de Sa propre autorité Il lui donnait le royaume, ne pouvait-il pas affermir sa foi, d'autant que, en l'appelant Pierre, Il le désignait comme le fondement qui devait affermir l'Eglise ? » (S. Ambrosius de Fide, IV, n. 56).

De là vient que certains noms, qui désignent de très grandes choses, et « qui appartiennent en propre à Jésus-Christ en vertu de Sa puissance, Jésus Lui-même a voulu les rendre communs à Lui et à Pierre par participation » (S. Leo M. sermo IV, cap. 2), afin que la communauté des titres manifestât la communauté du pouvoir. Ainsi Lui qui est « la pierre principale de l'angle, sur laquelle tout l'édifice construit s'élève comme un temple sacré dans le Seigneur » (Ephes., II, 21), Il a établi Pierre comme la pierre sur laquelle devait être appuyée Son Eglise. Quand Jésus lui dit : « Tu es la pierre », cette parole lui conféra un beau titre de noblesse. Et pourtant il est la pierre, non pas comme le Christ est la pierre, mais comme Pierre peut être la pierre. Car le Christ est essentiellement la pierre inébranlable, et c'est par elle que Pierre est la pierre. Car Jésus communique Ses dignités sans s'appauvrir… Il est le prêtre, Il fait les prêtres… Il est la pierre, Il fait de Son apôtre la pierre (Hom. de Pænitentia, n. 4 in appendice opp. S. Basilii).

Il est encore le roi de l'Eglise, « qui possède la clé de David ; Il ferme et personne ne peut ouvrir ; Il ouvre et personne ne peut fermer » (Apoc. III, 7) ; or, en donnant les clés à Pierre, Il le déclare le chef de la société chrétienne. Il est encore le pasteur suprême qui S'appelle Lui-même « le bon pasteur » (Jean, X, 11) ; or, Il a établi Pierre comme pasteur de Ses agneaux et de Ses brebis. C'est pourquoi saint Chrysostome a dit : « Il était le principal entre les apôtres, il était comme la bouche des autres disciples et la tête du corps apostolique

Saint Léon le Grand a donc bien raison de dire : « Du sein du monde tout entier, Pierre seul est élu pour être mis à la tête de toutes les nations appelées, de tous les apôtres, de tous les Pères de l'Eglise ; de telle sorte que, bien qu'il y ait dans le peuple de Dieu beaucoup de pasteurs, cependant Pierre régit proprement tous ceux qui sont aussi principalement régis par le Christ » (Sermo IV, cap. 2)...

Or, cette autorité faisant partie de la constitution et de l'organisation de l'Eglise comme son élément principal, puisqu'elle est le principe de l'unité, le fondement de la sécurité et de la durée perpétuelle, il s'ensuit qu'elle ne pouvait en aucune façon disparaître avec le bienheureux Pierre, mais qu'elle devait nécessairement passer à ses successeurs et être transmise de l'un à l'autre. « La disposition de la vérité demeure donc, et le bienheureux Pierre, persévérant dans la fermeté de la pierre, dont il a reçu la vertu, n'a point quitté le gouvernail de l'Eglise, mis dans sa main » (S. Leo M. sermo III, cap. 3).

C'est pourquoi les Pontifes qui succèdent à Pierre dans l'épiscopat romain possèdent de droit divin le suprême pouvoir dans l'Église. « Nous définissons que le Saint-Siège apostolique et le Pontife romain possèdent la primauté sur le monde entier, et que le Pontife romain est le successeur du bienheureux Pierre, prince des Apôtres, et qu'il est le véritable vicaire de Jésus-Christ, le chef de toute l'Eglise, le Père et le docteur de tous les chrétiens, et qu'à lui, dans la personne du bienheureux Pierre, a été donné par Notre-Seigneur Jésus-Christ le plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner l'Eglise universelle ; ainsi que cela est contenu aussi dans les actes des Conciles œcuméniques et dans les sacrés canons » (Concilium Florentinum). Le quatrième Concile de Latran dit de même : « L'Eglise romaine… par la disposition du Seigneur, possède le principat de la puissance ordinaire sur toutes les autres Eglises, en sa qualité de mère et de maîtresse de tous les fidèles du Christ ».

...La méthode habituelle de saint Jérôme pour reconnaître si un homme est catholique, c'est de savoir s'il est uni à la chaire romaine de Pierre. « Si quelqu'un est uni à la chaire de Pierre, c'est mon homme » (Epist. XVI, ad Damasum, n. 2).

Saint Augustin... quiconque se sépare de la foi romaine n'est point catholique. « On ne peut croire que vous gardiez la véritable foi catholique, vous qui n'enseignez pas qu'on doit garder la foi romaine » (Sermo CXX, n. 13)

...« Il n'est douteux pour personne, et c'est une chose connue de tous les temps, que le saint et bienheureux Pierre, prince et chef des apôtres, colonne de la foi et fondement de l'Eglise catholique, a reçu de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Sauveur et Rédempteur du genre humain, les clés du royaume, et que le pouvoir de lier et de délier les péchés a été donné à ce même apôtre, qui, jusqu'au moment présent et toujours, vit dans ses successeurs et exerce en eux son autorité » (Actio III). Tout le monde connaît la sentence du Concile de Chalcédoine sur le même sujet : « Pierre a parlé… par la bouche de Léon » (Actio II)... Comme la sentence de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui a dit : « Tu es Pierre, et sur cette pierre Je bâtirai Mon Eglise » ne peut être négligée,… ce qui a été dit est confirmé par la réalité des faits, puisque, dans le Siège Apostolique, la religion catholique a toujours été conservée sans aucune tache » (Post Epistolam XXVI, ad omnes Epius Hispan, n. 4).

...la formule selon laquelle Michel Paléologue a professé la foi au deuxième Concile de Lyon : « La sainte Eglise romaine possède aussi la souveraine et pleine primauté et principauté sur l'Eglise catholique universelle, et elle reconnaît, avec vérité et humilité, avoir reçu cette primauté et principauté, avec la plénitude de la puissance du Seigneur Lui-même, dans la personne du bienheureux Pierre, prince ou chef des Apôtres, dont le Pontife romain est le successeur. Et, de même qu'elle est tenue de défendre, avant tous les autres, la vérité de la foi, de même, si des difficultés s'élèvent au sujet de la foi, c'est par son jugement qu'elles doivent être tranchées » (Actio IV).

...Et d'abord, l'union des évêques avec le successeur de Pierre est d'une nécessité évidente et qui ne peut faire le moindre doute ; car, si ce lien se dénoue, le peuple chrétien lui-même n'est plus qu'une multitude qui se dissout et se désagrège, et ne peut plus, en aucune façon, former un seul corps et un seul troupeau...

Rien n'a été conféré aux Apôtres indépendamment de Pierre ; plusieurs choses ont été conférées à Pierre isolément et indépendamment des Apôtres... Lui seul, en effet, a été désigné par le Christ comme fondement de l'Eglise. C'est à lui qu'a été donné tout pouvoir de lier et de délier ; à lui seul également a été confié le pouvoir de paître le troupeau... « Si la divine bonté a voulu que les autres princes de l'Eglise eussent quelque chose de commun avec Pierre, ce qu'elle n'avait pas refusé aux autres, elle ne leur a jamais donné que par lui (S. Leo M., sermo IV, cap. 2). Il a reçu seul beaucoup de choses, mais rien n'a été accordé à qui que ce soit sans sa participation » (Ibid).

Par où l'on voit clairement que les évêques perdraient le droit et le pouvoir de gouverner s'ils se séparaient sciemment de Pierre ou de ses successeurs. Car, par cette séparation, ils s'arrachent eux-mêmes du fondement sur lequel doit reposer tout l'édifice, et ils sont ainsi mis en dehors de l'édifice lui-même ; pour la même raison, ils se trouvent exclus du bercail que gouverne le Pasteur suprême, et bannis du royaume dont les clés ont été données par Dieu à Pierre seul.

Ces considérations nous font comprendre le plan et le dessein de Dieu dans la constitution de la société chrétienne. Ce plan, le voici : L'auteur divin de l'Eglise, ayant décrété de lui donner l'unité de foi, de gouvernement, de communion, a choisi Pierre et ses successeurs pour établir en eux le principe et comme le centre de l'unité... la ville de Rome : c'est là que s'est assis le chef des Apôtres : Pierre, qui, par suite, a été appelé Céphas. C'est dans cette chaire unique que tous devaient garder l'unité, afin que les autres Apôtres ne pussent se retrancher chacun isolément dans son siège, et que celui-là fût désormais schismatique et prévaricateur, qui élèverait une autre chaire contre cette chaire unique» (De schism. Donat., lib. II)...

Nul ne peut donc avoir part à l'autorité s'il n'est uni à Pierre, car il serait absurde de prétendre qu'un homme exclu de l'Eglise a l'autorité dans l'Eglise... Comment donc osez-vous essayer de vous attribuer les clés du royaume des cieux, vous qui combattez contre la chaire de Pierre » (Lib. II, n. 4-5).

Mais l'ordre des évêques ne peut être regardé comme vraiment uni à Pierre, de la façon que le Christ l'a voulu, que s'il est soumis et s'il obéit à Pierre ; sans quoi il se disperse nécessairement en une multitude où règnent la confusion et le désordre. Pour conserver l'unité de foi et de communion telle qu'il la faut, ni une primauté d'honneur ni un pouvoir de direction ne suffisent ; il faut absolument une autorité véritable et en même temps souveraine, à laquelle obéisse toute la communauté... « Pierre n'a pas seulement été établi pasteur par le Christ, mais pasteur des pasteurs. Pierre donc paît les agneaux et il paît les brebis ; il paît les petits et il paît les mères ; il gouverne les sujets, il gouverne aussi les prélats, car dans l'Eglise, en dehors des agneaux et des brebis, il n'y a rien » (S. Brunonis, Episcopi signiensis, Comment. in Joan., part. III, cap. 21, n. 55).

Saint Bernard... Si tu M'aimes, Pierre, pais Mes brebis ? — Lesquelles ? Les peuples de telle ou de telle cité, de telle contrée, de tel royaume ? Mes brebis, dit-Il. Qui ne voit qu'Il n'en désigne point quelques unes, mais qu'Il les assigne toutes à Pierre ? Nulle distinction, donc nulle exception » (De consideratione, Iib. II, cap. 8).

Mais ce serait s'éloigner de la vérité, et contredire ouvertement à la constitution divine de l'Eglise, que de prétendre que chacun des évêques pris isolément doit être soumis à la juridiction des Pontifes romains, mais que tous les évêques pris ensemble ne le doivent point. Quelle est en effet toute la raison d'être et la nature du fondement ? C'est de sauvegarder l'unité et la solidité, bien plus encore de l'édifice tout entier que de chacune de ses parties. Et cela est beaucoup plus vrai dans le sujet dons nous parlons, car Jésus-Christ Notre-Seigneur a voulu, par la solidité du fondement de Son Eglise, obtenir ce résultat, que les portes de l'enfer ne puissent prévaloir contre elle. Or, tout le monde convient que cette promesse divine doit s'entendre de l'Eglise universelle et non de ses parties prises isolément, car celles-ci peuvent en réalité être vaincues par l'effort des enfers, et il est arrivé à plusieurs d'entre elles, prises séparément, d'être en effet vaincues.

...Les successeurs des Apôtres réunis ensemble seraient-ils le fondement sur lequel le successeur de Pierre devrait s'appuyer pour la solidité ? Celui qui possède les clés du royaume a évidemment droit et autorité, non seulement sur les provinces isolées, mais sur toutes à la fois... les Pontifes romains, dont la juridiction embrasse toute la société chrétienne, ont toutes les parties de cette société, mêmes réunies ensemble, soumises et obéissantes à leur pouvoir...

...« il n'y a point d'autorité supérieure à l'autorité du Siège Apostolique » (Nicolaus in epist. LXXXVI, Ad Michael. Imperat...

...Gélase parle ainsi des décrets des Conciles : « De même que ce que le premier Siège n'a point approuvé n'a pu rester en vigueur, ainsi, au contraire, ce qu'il a confirmé par son jugement a été reçu par toute l'Eglise » (Epist. XXVI, ad Episcopos Dardaniæ, n. 5). En effet, ratifier ou infirmer les sentences ou les décrets des Conciles a toujours été le propre des Pontifes romains... Les Saintes Lettres attestent bien que les clés du royaume des cieux ont été confiées à Pierre seul, et aussi que le pouvoir de lier et de délier a été conféré aux Apôtres conjointement avec Pierre : mais de qui les Apôtres auraient-ils reçu le souverain pouvoir sans Pierre et contre Pierre ? Aucun témoignage ne nous le dit. Assurément, ce n'est point de Jésus-Christ qu'ils l'ont reçu.

« J'ai d'autres brebis qui ne sont point de ce bercail ; il faut aussi que Je les amène, et elles entendront Ma voix » (Jean, X, 16). Qu'ils ne refusent donc point de Nous écouter et de se montrer dociles à Notre amour paternel, tous ceux qui détestent l'impiété aujourd'hui si répandue, qui reconnaissent Jésus-Christ, qui Le confessent Fils de Dieu et Sauveur du genre humain, mais qui, pourtant, vivent errants et éloignés de Son Epouse. Ceux qui prennent le Christ, il faut qu'ils Le prennent tout entier. « Le Christ tout entier, c'est une tête et un corps : la tête, c'est le Fils unique de Dieu ; le corps, c'est Son Eglise : c'est l'époux et l'épouse, deux en une seule chair. Tous ceux qui ont à l'égard de la tête un sentiment différent de celui des Ecritures Saintes ont beau se trouver dans tous les lieux où est établie l'Eglise, ils ne sont point dans l'Eglise. Et de même, tous ceux qui pensent comme l'Ecriture Sainte au sujet de la tête, mais qui ne vivent point en communion avec l'unité de l'Eglise, ils ne sont point dans l'Eglise » (S. Augustinus, Contra Donatistas Epistola, sive de Unit. Eccl., cap. IV, n. 7).

Que personne ne dise : Oui, je vais encore aux idoles ; je consulte les possédés et les sorciers, mais cependant je ne quitte pas l'Eglise de Dieu : je suis catholique. Vous restez attaché à la mère, mais vous offensez le père. Un autre dit pareillement : A Dieu ne plaise ; je ne consulte point les sorciers, je n'interroge point les possédés, je ne pratique point de divinations sacrilèges, je ne vais point adorer les démons, je ne sers point des dieux de pierre, mais je suis du parti de Donat. Que vous sert de ne point offenser le père, qui vengera, lui, la mère que vous offensez ? Que vous sert de confesser le Seigneur, d'honorer Dieu, de Le louer, de reconnaître Son Fils, de proclamer qu'Il est assis à la droite du Père, si vous blasphémez Son Eglise ?... Tenez-vous donc, mes bien-aimés, tenez-vous tous unanimement attachés à Dieu votre père et à votre mère l'Eglise » (Enarratio in. Psal. LXXXVIII, sermo II, n. 14).
Michël Déry
Jesus dit
´là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux.‘ alors puisqu’il a cette autorité, je l’accueil volontiers dans ma vie et être participant dans son Église.
´ Ne l'en empêchez pas, lui répondit Jésus; car qui n'est pas contre vous est pour vous.´
Bénédicte LIOGIER
Il y a divers modes de présence de Jésus parmi nous.
Avez-vous étudié la doctrine catholique qui enseigne cela et évite de tout mélanger ?
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Jésus a dit aussi : celui qui ne croit pas est déjà condamné.
Celui qui croit, ce n'est pas celui qui se contente de dire Seigneur, Seigneur mais celui qui fait la Volonté de Dieu, donc obéit à l'Eglise que Jésus-Christ a fondée.
jn 3,18-19 :
Celui …Plus
Il y a divers modes de présence de Jésus parmi nous.
Avez-vous étudié la doctrine catholique qui enseigne cela et évite de tout mélanger ?

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Jésus a dit aussi : celui qui ne croit pas est déjà condamné.
Celui qui croit, ce n'est pas celui qui se contente de dire Seigneur, Seigneur mais celui qui fait la Volonté de Dieu, donc obéit à l'Eglise que Jésus-Christ a fondée.

jn 3,18-19 :
Celui qui croit en lui n’est pas jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Or, voici quel est le jugement : c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises


Mt 7,21 :
Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux, mais bien celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

***
La libre interprétation des Saintes Ecritures n'est pas permise dans l'Eglise catholique.
Quelle religion professez-vous ?
Michël Déry
Aussi pour votre information, je suis né et baptisé dans une famille catholique d’avant le conciles II et je l’ai demeuré jusqu’à y il a peu de temps. Je sais de quoi sont capables les chrétiens alors j’aime mieux m’accrocher à l’unique intermédiaire entre Dieu et les hommes. Que la Paix du Seigneur vous accompagne!
Bénédicte LIOGIER
Je comprends et je compatis.
Le mystère d'iniquité est à l'oeuvre mais il ne faut pas vous décourager. Est-ce que vous ne connaîtriez pas des catholiques fermes dans leur foi et édifiants qui pourrait vous aider à passer le cap ?
Michël Déry
Ne vous en faites pas mon ami, je vais très bien et je rends grâce à Dieu pour tout ses bienfaits